L’extension du Parlement de Wallonie : à l’étude depuis 2010
Ce projet d’extension du parlement de Wallonie, durement étudié depuis 2010 a pour but de répondre à de multiples besoins :
- améliorer les conditions d’accueil des citoyens, particulièrement en ce compris des personnes handicapées ;
- permettre le développement et mieux structurer l’activité parlementaire ;
- accroître l’utilisation des surfaces disponibles ;
- offrir plus d’espaces de travail aux agents du Parlement ;
- fournir un bâtiment à consommation d’énergie quasi nulle afin de répondre aux exigences relatives aux bâtiments publics fixées par l’Union européenne.
Dans l’élaboration de ce projet, plusieurs enjeux urbanistiques importants ont été pris en compte :
- le respect du centre ancien protégé ;
- le maintien du recul du front bâti de l’avenue Baron Huart ;
- la restructuration de l’îlot en deux ailes parallèles aux voiries, constituées de bâtiments neufs et rénovés, autour d’un jardin patio ouvert et orienté sud-ouest ;
- la sobriété de traitement des façades par l’emploi d’un matériau commun aux bâtiments anciens et aux interventions contemporaines : la terre cuite ;
- la verticalité typiquement urbaine dans la composition des façades, par leur habillage de claustras contemporains en terre cuite et l’alternance des fenêtres ouvrantes.
Maintenir le paysage de Namur malgré le projet
La position géographique de la maison des parlementaires est assez particulière. Dès lors, certains enjeux paysagers ont également dû être respectés. :
- prise en compte de la vue sur la Meuse depuis les bureaux et les salles côté sud, boulevard Baron Huart ;
- prise en compte de la visibilité des toitures depuis la Citadelle : elles sont traitées comme une cinquième façade.
Ce projet d’envergure a nécessité le rachat de certains bâtiments adjacents pour ensuite permettre leur rénovation. Par ailleurs, d’autres bâtiments seront démolis et reconstruits pour y aménager notamment de nouvelles salles de commissions, des espaces de bureaux supplémentaires et le siège de la présidence.
D’autres chantiers viendront compléter le projet :
- la rénovation de la cour intérieure du « Saint-Gilles » ;
- la construction d’une jonction piétonne souterraine entre l’actuel parlement et le futur parking enterré sous le Grognon.
À la suite du projet « Confluence » au pied de la Citadelle de Namur
Le coût total de la Maison des parlementaires est estimé à 10 millions d’euros selon les sources officielles. Les travaux devraient commencer en janvier 2020 et se clôturer en juin 2022, et l’on se réjouit déjà de découvrir prochainement ce chantier s’intégrer dans la vision du projet Confluence.
L’évolution de cette partie de la ville de Namur, au pied de la Citadelle, est vouée à être un haut lieu touristique wallon. Dès lors, la volonté du collège de respecter le lieu, et de l’intégrer dans le paysage du confluent, de la citadelle de Namur, et du bord de Meuse est à saluer.
Pour rappel, le projet de l’espace Confluence (au lieu-dit le Grognon) est actuellement en chantier. Il comprend notamment la redirection d’une partie de la circulation, un projet de Parking accessible dès le Printemps 2020, ainsi que l’agora et le NID qui voient le début de leurs travaux fixés au mois de mars 2020.
Vu l’ampleur du chantier, on peut imaginer une date de clôture des travaux proche de la fin de ceux consacrés à l’extension du Parlement de Wallonie par la ville de Namur. Il va falloir être patient pour découvrir le nouveau visage de Namur, plus que jamais capitale de la Wallonie !!