Section namuroise située au nord-ouest de la ville, Saint-Marc fait partie de ces communes indépendantes, devenue section de Namur lors de la fameuse fusion des communes de 1977. Petit village qui s’est urbanisé avec les années, il est bien peu souvent mentionné à travers l’histoire namuroise. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien à en dire !
Le patrimoine historique de Saint-Marc
Période gallo-romaine
Le village fut, semble-t-il, habité lors de la période gallo-romaine, dont on trouve des traces remontant jusqu’au premier siècle ACN. Au plateau d’Hastedon, un « oppidum » gaulois aurait existé, comme les nombreux vestiges mis à jour au XIXe siècle semblent le confirmer.
Il est toujours possible aujourd’hui d’observer les restes du « vallum », qui nous permettent d’envisager les dimensions de l’édifice gaulois. D’autre part, des fouilles dans les villages de St-Marc et d’Emines ont permis de découvrir les traces d’une villa gallo-romaine.
Moyen-âge et époque carolingienne
Saint-Marc était rattaché durant l’époque carolingienne au fiscus (ensemble fiscal) de Vedrin qui regroupait les villages de Champion, Cognelée, Daussoulx et Warisoulx. Au moyen-âge cependant, cet ensemble fut annexé au domaine comtal de Namur.
La paroisse de Frizet, l’église Saint-Antoine et la chapelle St-Roch
Les limites carolingiennes correspondaient à la paroisse de Frizet, qui perdura après l’annexion domaniale. La paroisse possédait une église, déjà mentionnée (avec le sanctuaire qui l’a précédé) dès le VIIe siècle PCN. Elle fut bâtie en tant que telle au XVIe siècle, mais fut abandonnée (puis pillée) au profit de l’église Saint-Antoine au début du XXe siècle.
Saint-Antoine, nommée du saint patron des bouchers, des charcutiers et des vanniers, fut inaugurée sur un terrain donné par les châtelains de St-Marc en novembre 1900. Cet édifice de style néo-gothique hérita d’une partie du mobilier de l’ancienne église de Frizet, tel que les confessionnaux et quelques sculptures de bois, ainsi que de nombreux objets.
Les deux fermes et le château de Saint-Marc
Le plus ancien bâtiment important du village est sans doute la ferme de la Tour, qui était à l’origine un ouvrage fortifié qui assurait la défense de la vallée de Frizet. Une haute seigneurie y siégeait, ainsi qu’une cour de justice. L’autre édifice, la « Ferme de la Chairesse » lui est ultérieure, et est adossée aux dépendances de la ferme de la Tour, elle appartenait aux propriétaires du château tout proche.
Le château accueillit après la ferme de la Tour la seigneurie hautaine engagée en 1753 à la famille Lemède. L’édifice primitif de forme carrée fût élargi entre 1840 et 1850, et une façade style Louis XII fût érigée par l’architecte Balat. La tour en brique de forme circulaire fut incorporée dans le corps de logis, et était utilisée comme colombier.
Le château de Saint-Marc que l’on peut apercevoir aujourd’hui fut quant à lui construit ultérieurement en lieu et place du précédent, suite à la destruction complète de l’édifice initial par un incendie au début du XVIIIe siècle.
Développement du village et droit de barrière
Il semblerait que l’origine du village soit près du lieu-dit « Frizet » qui offrira également son nom à la paroisse. Plusieurs constructions furent ajoutées au petit noyau entre 1822 et 1849 sur ce qui représente actuellement le centre de l’agglomération.
Il n’existait jadis que quelques chemins inégaux et heurtés, bien souvent transformés en bourbiers lorsque la pluie faisait son apparition, les rendant donc complètement inutilisables en hiver. Ce phénomène toucha particulièrement Saint-Marc, notamment à cause de mines locales entrainant beaucoup de circulations de lourds attelages, défonçant ces petits chemins.
Pour pouvoir faire face aux réparations de ces chemins communaux, un tarif forfaitaire était bien souvent appliqué à tous les attelages en tant que droit de barrière, ou droit de passage. On tenait compte du nombre de bêtes et de nombres de roues de l’attelage, ainsi que du fait qu’il soit vide ou chargé.
Au XIXe Siècle, l’activité industrielle locale explose. La mine de plomb de Vedrin s’étend jusqu’à Saint-Marc, mais on y retrouve également une mine de fer, et pas moins de quatre usines spécialisées dans la minéralurgie, toutes appartenant au duc d’Aremberg.
En 1896, on peut trouver une forge, une fabrique d’acide chlorhydrique, une fabrique d’engrais, et d’autres pour un total de 24 entreprises employant 205 personnes. La reconstruction après 1918 permis également à Saint-Marc et s’étendre un peu plus vers le sud, direction Saint-Servais.
L’activité économique locale subira un ralentissement croissant avec la Seconde Guerre mondiale, tant et si bien qu’en 1961, il ne restait plus que deux entreprises métallurgiques, et quelques autres de construction.
Situation géographique
Petite localité de quelque 4,4 km2 totalisant près de 1600 personnes en 2017, Saint-Marc est parfois oublié dans la globalité namuroise, mais ce serait une erreur de négliger cet habitat. De nombreuses opportunités sont présentes, à des prix raisonnables pour ceux qui n’ont pas peur de faire face aux travaux.
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