🔎 Description du bien immobilier à vendre
Energies
Certificat de performance énergétique (CPEB) – pour affectation résidentielle | |
CPEB – Consommation énergétique | 172 kWh/m2 |
Classe énérgetique | ![]() |
Numéro du rapport CPEB | 20170628004178 |
Émissions CO2 | 42 kg CO2/m2 |
Consommation théorique totale d’énergie primaire | 36 029 kWh/an |
Le village de Faulx-Les-Tombes
Faulx-les-Tombes (en wallon Få) est un village de la vallee du Samson dans la province de Namur, en Belgique. Administrativement il fait aujourd’hui partie de la commune de Gesves, en Région wallonne (Belgique). C’était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
L’église Saint-Joseph (1879)
C’est une œuvre maîtresse d’Henri Beyaert, de style néo-roman byzantin. L’alternance des pierres donne un effet magnifique à cet édifice de fière allure en moellons de grès rougeâtres et jaunes du pays avec chaîne d’angle en pierre bleue.
Le porche s’orne d’un tympan avec chronogramme « Sancto Josepho amae virginis conjigi, pietas gracias que dicarunt » et d’une colonne aux attributs des quatre évangélistes : l’aigle (Jean), le lion (Marc), le taureau (Luc) et l’homme (Mathieu).
L’intérieur est entièrement en grès jaune avec alternance de briques rouges et de pierres bleues, avec charpentes apparentes et bois lambrissé. On est surpris d’emblée par l’atmosphère particulière qui se dégage de cet édifice dont la perspective est barrée par un jubé qui surplombe l’entrée du chœur et sur lequel se dresse un haut calvaire. Beyaert s’est adjoint le talent du jeune Paul Hankar, spécialiste du fer forgé.
Celui-ci va œuvrer à tous les objets de décoration relatifs à la ferronnerie, notamment le banc de communion, la rampe de la chaire de vérité et les bras de lumière à chaque colonne. À noter également la superbe chaire de vérité taillée dans un seul bloc de pierre, par l’artiste local François-Joseph Balthazart.
L’utilisation chromatique de la pierre, une composition volumétrique équilibrée et le souci du détail semblent, à certains auteurs, le signe avant-coureur de l’art nouveau.
“Château” LeVivier
Ancienne distillerie (ou relais de poste sous l’ancien régime d’après la carte des Pays-Bas autrichiens de Ferraris) ayant brûlé durant la première guerre mondiale et rebâtie en “château” selon l’appellation habituelle des habitants du village qui ignorent généralement le concept de gentilhommière (bâtiment intermédiaire entre la villa bourgeoise et le château).
Les ruines du Vivier furent acquises dans les années 1920 par le comte Guillaume de Diesbach Belleroche (1885 -1939) marié à Marie-Thérèse de Pierpont-Surmont qui firent bâtir une gentilhommière dont le plan était d’inspiration française de la région d’Arras à l’emplacement des ruines. On peut dès lors considérer que le bâtiment est une curiosité architecturale étant donné que son style ne correspond pas au style architectural condruze.
Un de leurs fils, le comte Eric de Diesbach Belleroche (1918 – 1998), devint conseiller communal à Faulx-les-Tombes.
Le village de Faulx-les-Tombes avait été choisi parce qu’il était situé entre le hameau de Goyet où habitait à l’époque le comte Roch de Diesbach Belleroche (né à Goyet le 6 octobre 1890 et décédé à Mianoye le 22 avril 1962), frère du bâtisseur du Vivier, et le charmant hameau de Mianoye (commune d’Assesse) où d’autres membres de la famille résidaient étant donné que le père des deux hommes, le comte Charles de Diesbach Belleroche (né à Pas-en-Artois le 13 décembre 1855 et décédé à Goyet le 16 juillet 1923), avait épousé à Gand le 22 avril 1884 Marie Vermeulen de Mianoye (née à Gand le 3 mars 1864 et décédée à Bruxelles le 25 juillet 1932). Le couple bâtisseur et ses descendants sont inhumés dans une chapelle funéraire jouxtant le cimetière du village.