Village célèbre pour sa fraise, Wépion propose bien plus que ses fraiseraies, et son marché. Cette section namuroise d’à peu près 6500 habitants (estimés en 2017) propose également un habitat incroyable.
Wépion en quelques mots
Petite commune rurale avant la Seconde Guerre mondiale, Wépion est vite devenue une commune résidentielle bien peuplée après guerre.
Aujourd’hui regroupée parmi les communes namuroises depuis la fusion des communes de 1977, Wépion est célèbre pour ses fraises, qui était son apogée dans les années soixante. Absolument tout le monde et son voisin cultivait la fraise à cette époque ! et la criée de Wépion expédiait des fraises jusqu’au marché français de Rungis !
Actuellement, l’activité n’est plus que professionnelle, mais la criée commercialise toujours des fraises lors de la saison, qui s’étend entre les mois de mai et août.
Curiosités locales
Nous pourrions en plus de la suite mentionner les vestiges de l’Abbaye des Carmes, la ferme Véry Wéron ou encore les Bois et étangs de la Marlagne, mais attardons-nous sur les points suivants :
Fort de St Héribert
Le Fort a joué son rôle lors des deux guerres mondiales. Durant la première, Saint-Héribert échappa aux plus gros bombardements, cependant le 24 août 1914 un bombardement eut raison de sa garnison, incapable de défendre le fort sous les feux allemands nourris.
La Seconde Guerre mondiale
En 1940, les fortifications namuroises furent contournées par l’ennemi. Les troupes sont donc redéployées ailleurs, ce qui laisse le fort très démuni le 21 mai à l’aube lorsque la 211e division d’infanterie appuyée par la défense antiaérienne allemande (dépendant de la Luftwaffe) passent à l’assaut.
Malgré une action un peu trop téméraire de l’assaillant qui lui vaudra quelques pertes, et un certain flottement dans leurs lignes, une attaque appuyée par les canons antichars allemands, le fort se retrouve trop endommagé que pour continuer la lutte.
Le mardi 21 mai 1940 à 12 h 10, à court de munitions et de moyens, le capitaine ne peut trouver d’autre issue que la reddition du fort afin d’épargner des vies inutilement perdues.
De nos jours
Entièrement enseveli dans les années soixante, il ressort aujourd’hui progressivement de la terre depuis 2013, grâce aux efforts de la Fondation « Émile Legros » et quelques passionnés volontaires.
Villas Mosanes
À partir de 1880, quelques banquiers, ingénieurs ou hauts magistrats bruxellois ou carolos découvrent les plaisirs sereins des bords de Meuse, et décident d’y construisent d’élégantes, mais orgueilleuses résidences de villégiature. C’est la naissance des Villas Mosanes.
Elles sont caractérisées par leurs très grandes entrées, de grandes les fenêtres, des galeries extérieures ouvertes au paysage, des toitures particulièrement complexes et la présence d’une tour, visant à symboliser la richesse et le pouvoir du propriétaire, le tout dans un style « Belle Époque ».
Musée de la Fraise
Découvrez l’histoire de la culture fraisière et l’histoire de la vallée mosane à travers des salles d’exposition qui reprennent l’histoire wépionnaise à travers les âges. On y retrouve la plupart des sujets évoqués sur cette page, et bien plus encore, dans beaucoup plus de détails.
Un incontournable pour les wépionnais ou futurs Wépionnais désireux d’en savoir plus sur l’histoire de la commune et de la région. Plus d’infos sur MuseeDeLaFraise.com
Situation géographique
Après la Plante, en direction de Dinant, ce petit bout de paradis à deux pas de Namur offre un environnement incroyablement confortable. Fana d’activité nautique, de bons petits plats ou tout simplement de bons goûts, si votre portefeuille et l’opportunité vous le permettent, n’hésitez pas à vous y installer ! Peu de personnes l’ont regretté.
Que vous recherchiez une des fameuses villas mosanes, d’autres bâtisses d’exception, ou quelque chose de plus humble et discret, la variété du paysage immobilier wépionnais devrait offrir chaussure à votre pied… Ou plutôt fraise à votre palais !
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